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Quel est le coût d’une cyberattaque ? Quelles conséquences pour l’entreprise ? La mise en place d’une politique cyber est-elle vraiment rentable ?

Un rapport de Cybersecurity Ventures estime que le coût de la cybercriminalité devrait atteindre 10,5 milliards de dollars d’ici 2025. Un chiffre alarmant qui se justifie par l’augmentation et la sophistication des cyberattaques, notamment dans le secteur financier. Certaines entreprises hésitent pourtant à investir dans la cybersécurité car elles craignent des coûts trop élevés par rapport à la gravité des menaces. Décryptage.

Combien coûte une cyberattaque ?

L’augmentation et la diversité des cyberattaques rendent l’estimation des coûts engendrés pour les entreprises difficiles à estimer. Ces coûts peuvent être directs et impacter l’entreprise concernée mais aussi indirects en affectant ses partenaires et ses clients. Parmi ces coûts, on retrouve :

  • Les pertes financières engendrées par l’attaque (rupture de service, mobilisation de ressources pour résoudre l’incident, perte de clients…). ;
  • Les amendes réglementaires : le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) instaure des sanctions financières proportionnelles au chiffre d’affaires de l’entreprise protégeant mal les données qu’elle traite ;
  • Les litiges : certains clients peuvent porter plainte en cas de violation de données, ce qui engendre des dépenses pour l’entreprise.

D’autres coûts sont plus difficiles à déterminer, tels que la dégradation de la réputation de l’entreprise.

Estimations chiffrées

  • Une évaluation statistique du cabinet Asterès estime le coût global des cyberattaques en France en 2022 à 2 milliards d’euros. Cette somme se divise en :
    • 887 millions d’euros de coût direct : perte de productivité, hausse des coûts de production, etc.
    • 888 millions d’euros versés en rançon
    • 7 millions d’euros équivalents aux heures de travail perdues
  • Le coût moyen d’une violation de données en 2023 était de 4,45 millions de dollars, soit une augmentation de 15 % en 3 ans. (Source : IBM)

Le secteur financier particulièrement impacté

En traitant un grand nombre de données sensibles sur des espaces numérisés, les institutions financières sont particulièrement vulnérables et s’exposent à des coûts plus conséquents en cas d’attaque.

Le secteur financier est le deuxième le plus exposé derrière l’industrie manufacturière et recense 22% des attaques mondiales. (Source : IBM)

Les acteurs du secteur financier font face à des coûts importants en matière de cybersécurité : formation du personnel, dispositifs technologiques de sécurité, audits, pentests, bug bounty… Même si ces coûts sont élevés, les conséquences financières d’une cyberattaque sont trop nombreuses pour faire l’impasse sur une solide politique de cybersécurité. Les pertes liées à une violation de données, aux amendes réglementaires, aux litiges ou à la dégradation de la réputation sont en effet bien plus coûteuses que la mise en place de mesures cyber.

La cybersécurité, un investissement stratégique plutôt qu’une dépense

La mise en place d’une politique de cybersécurité n’a pas qu’une visée préventive. Elle est également vectrice de bénéfices pour le secteur financier. On peut la considérer comme un investissement plutôt que comme une dépense.

Une méthode pour respecter les réglementations et les normes de l’industrie

Le secteur financier est soumis à une réglementation stricte en matière de protection des données et de sécurité des systèmes d’information. En investissant dans la cybersécurité, les acteurs financiers s’assurent de se conformer aux exigences réglementaires, comme le RGPD et le Règlement DORA dans l’Union européenne, ou les normes PCI DSS pour les paiements par carte.


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Une aide pour protéger la réputation de l’entreprise et préserver la confiance des clients

La réputation et la confiance des clients sont essentielles pour les acteurs financiers. Les clients ont besoin de savoir que leurs informations personnelles et financières sont en sécurité. Les cyberattaques peuvent causer des dommages irréparables envers la réputation d’une entreprise et entraîner une perte de clients existants et une difficulté à en attirer de nouveaux. Investir dans une politique de cybersécurité solide montre l’engagement de l’institution financière envers la protection des données des clients et contribue à renforcer leur confiance.

Un moyen de gérer efficacement les incidents de sécurité

Il est crucial de se préparer à réagir en cas d’incident de sécurité malgré le nombre de mesures cyber mises en place. Une politique de cybersécurité bien menée anticipe ces incidents via la préparation de plans de gestion spécifiques. Une telle préparation permet notamment de :

  • Réduire les temps d’arrêt après un incident ;
  • Limiter les dommages ;
  • Reprendre plus rapidement l’activité normale de l’entreprise ;
  • Préserver la confiance des clients.

Un avantage différenciant vis-à-vis de la concurrence

La cybersécurité peut être un atout concurrentiel majeur pour les acteurs financiers. Une entreprise attire plus facilement de nouveaux clients et des partenaires commerciaux qui recherchent des relations de confiance en démontrant un niveau élevé de sécurité et de protection des données. Certains contrats et partenariats exigent même que les organisations démontrent leur conformité aux normes de sécurité. Investir dans la cybersécurité peut donc ouvrir de nouvelles opportunités commerciales et renforcer la position de l’entreprise sur le marché.

Yogosha : l’OffSec au service de votre cybersécurité

Pour les institutions financières, la cybersécurité n’est pas simplement un coût mais un investissement rentable et nécessaire afin de protéger leurs actifs, gagner ou préserver la confiance des clients et se conformer aux réglementations en vigueur.

C’est dans cette optique que Yogosha accompagne les acteurs du secteur financier. En tant que spécialiste de la Sécurité Offensive nous vous proposons diverses approches du test de sécurité :

  • Pentest as a Service : un audit de sécurité lancé en moins d’une semaine et pour un prix fixe. Défrichez la plupart des vulnérabilités dans un produit et évaluez son niveau de sécurité à un instant T, ou planifiez plusieurs pentests tout au long de votre cycle de développement dans le cadre d’une approche DevSecOps.
  • Bug bounty : une chasse aux vulnérabilités en profondeur avec les chercheurs en sécurité de la Yogosha Strike Force. Identifiez les failles les plus critiques avec une logique de paiement aux résultats. Pas de vulnérabilités = pas de dépenses, vous ne récompensez que les résultats exploitables.

Lire aussi : Pentest vs Bug Bounty, quelle approche choisir ?

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