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Le secteur public est confronté à une augmentation du nombre de cyberattaques. Découvrez 7 bonnes pratiques à suivre pour protéger votre SI.

Le secteur public est peu ou mal protégé contre les cyber-risques, et confronté à une augmentation du nombre de cyberattaques. Sécuriser efficacement son système d’information – et tout particulièrement ses données sensibles – fait donc office de priorité pour les agences gouvernementales et les organisations publiques. Voici 7 bonnes pratiques à suivre pour protéger efficacement votre SI. Suivez le guide !

Le secteur public, un domaine particulièrement vulnérable

Tous les secteurs sont touchés par la montée en puissance de la cybercriminalité mais le secteur public apparaît comme particulièrement vulnérable. Le rapport Threat Landscape 2022 publié par l’ENISA montre que sur la période de juillet 2021 à juillet 2022, les administrations représentent 24% des victimes de cyberattaques. En cause : les restrictions budgétaires, le traitement de données sensibles par des organismes publics mais surtout, le manque de mesures de protection en matière de cybersécurité dans ce secteur. De nombreux organismes publics ne mettent pas suffisamment de moyens en place pour agir face aux cybermenaces et deviennent des cibles de premier choix pour les cybercriminels.

Lire aussi : Secteur public, enjeux et conséquences des cybermenaces

7 mesures pour protéger efficacement votre système d’information

Protéger le système d’information fait office de priorité pour les organismes du secteur public. Mais la bonne volonté ne suffit pas ! Il est nécessaire de savoir mettre en place les bonnes pratiques.

#1 Former et sensibiliser le personnel

Sensibiliser et former le personnel représente l’une des premières étapes pour garantir la sécurité du SI. La plupart des professionnels du secteur public ne sont pas des spécialistes de la cybersécurité. Ils doivent être sensibilisés aux risques cyber et formés aux bonnes pratiques pour les limiter. Il peut ainsi être judicieux de :

  • Mener des campagnes de faux phishing ;
  • Instaurer un roulement régulier des mots de passe de tous les employés ;
  • Définir un processus de signalement des incidents de sécurité ;
  • Mettre en place des formations régulières pour familiariser le personnel aux nouvelles menaces et pratiques de sécurité.

#2 Établir des politiques de sécurité

Définir des politiques de sécurité solides est essentiel pour préserver son système d’information. Ces politiques doivent notamment inclure des directives précises à propos de l’utilisation des appareils et des systèmes, de l’accès aux données sensibles et de la gestion des mots de passe. Elles doivent également préciser les mesures à prendre en cas d’incident de sécurité et être mises à jour régulièrement en fonction des nouvelles menaces et des dernières pratiques à adopter.

#3 Protéger les données sensibles

Les organismes publics sont souvent amenés à traiter beaucoup de données sensibles des citoyens. Pour limiter les risques de piratage – et leurs conséquences – il faut prioriser leur protection. Il est conseillé de :

  • Limiter l’accès aux données sensibles à un nombre limité de collaborateurs selon le principe du “besoin d’en connaître” (PoLP);
  • Effectuer des sauvegardes régulières et tester leur restauration pour s’assurer que les données sont bien récupérables en cas d’incident ;
  • Utiliser le chiffrage pour protéger les informations confidentielles stockées et en transit.

#4 Faire des mises à jour régulières

De nombreuses vulnérabilités du SI proviennent du fait que les systèmes d’informations ne sont pas régulièrement mis à jour. Il est nécessaire que tous les systèmes, logiciels et appareils soient régulièrement actualisés avec les derniers correctifs en matière de sécurité pour limiter les risques.

#5 Assurer une surveillance continue et réagir aux incidents

Surveiller en permanence le système d’information est essentiel pour détecter les activités suspectes et réagir rapidement en cas d’incident. Différents moyens doivent être mis en place pour prévenir et gérer efficacement les problèmes de sécurité : outils de détection d’intrusion, journaux d’audit, veille concernant les nouvelles cybermenaces, processus de sécurisation en cas d’attaque… S’entourer d’un partenaire professionnel en matière de cybersécurité est fortement recommandé pour les organismes publics.

#6 Réaliser des pentests

Une sécurisation efficace du système d’information passe également par la mise en place de pentests. Ces audits de sécurité permettent d’identifier les vulnérabilités potentielles d’un SI à un instant T, pour les corriger avant qu’elles ne soient exploitées par un cybercriminel.

Lire aussi : Pentest as a Service vs pentest traditionnel, quelles différences ?

#7 Mettre en place un programme de Bug Bounty

Le bug bounty est une chasse aux vulnérabilités en profondeur. Le principe est simple : des chercheurs en sécurité effectuent une veille d’un système d’information dans l’optique d’y repérer d’éventuelles vulnérabilités. Cette mesure proactive permet aux organismes publics de protéger leur SI en continu grâce à des experts du domaine. Les chercheurs sont rémunérés en fonction de la criticité des vulnérabilités trouvées : pas de résultats, pas de dépenses !

Lire aussi : Bug Bounty, pourquoi en faire et par où commencer ?

Yogosha est une plateforme de Sécurité Offensive qui aide les organismes publics à assurer la protection de leur système d’information grâce à des opérations de Pentest as a Service (PtaaS) et de Bug Bounty.

Notre plateforme dédiée permet de centraliser et piloter votre stratégie de tests de sécurité, et d’identifier les vulnérabilités critiques grâce aux experts en sécurité de la Yogosha Strike Force.

Les organismes publics sont des cibles privilégiées pour les cybercriminels. N’attendez pas d’être attaqué et renforcez votre sécurité dès maintenant. Contactez-nous !

Ils font du bug bounty, ils racontent.