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Les éditeurs de logiciels sont en proie à la plus forte augmentation du nombre de cyberattaques. La cybersécurité est essentielle pour maintenir la confiance des utilisateurs.

Ransomware, vol de données sensibles, altération du logiciel… Les risques cyber qui pèsent sur les éditeurs de logiciels sont nombreux. Et, en cas d’attaque, les conséquences peuvent être désastreuses : risques juridiques, pertes financières et surtout détérioration de la réputation de l’entreprise. Pour prévenir les risques et préserver la confiance de leurs clients, les éditeurs de logiciels ont tout intérêt à investir dans une politique de cybersécurité efficiente et durable. Explications.

Les éditeurs de logiciels : des cibles privilégiées pour les cyber-attaquants

Alors que la cybercriminalité ne cesse de se diversifier et qu’elle touche de nombreuses organisations – près d’une entreprise française sur deux a subi une cyberattaque en 2022 (CESIN) – les organismes peinent à se protéger correctement. En ligne de mire des cyberattaquants, les TPE et PME (souvent moins bien protégées), mais aussi : les éditeurs de logiciels. Le rapport Check Point Software 2022 alerte ainsi sur la vulnérabilité des éditeurs, en proie à la plus forte augmentation du nombre de cyberattaques (+146% au niveau mondial, en 2020).

En cause, l’imprévoyance des éditeurs mais également la multiplicité des accès permettant aux attaquants d’atteindre les systèmes d’information. Deux principales failles sont à relever :

  • Le cloud : peu sécurisé, il regroupe pourtant un panel de données sensibles. Ainsi, 90% des données stockées dans le cloud d’AWS seraient exposées aux ransomwares, du fait de problèmes de configuration (Ermetic).
  • La propagation rapide des virus : les logiciels sont souvent déployés dans de multiples systèmes. En cas de cyberattaque, ce point s’avère particulièrement dangereux, car le malware peut se propager très rapidement, infectant un grand nombre d’utilisateurs. En juillet 2021, plus de 800 organisations ont ainsi été touchées à la suite du piratage de la solution Virtual System Administrator, conçue par l’éditeur Kaseya.

La cybersécurité : un enjeu essentiel pour pérenniser la confiance des utilisateurs

Lorsqu’un utilisateur – particulier ou professionnel – investit dans un logiciel, il s’attend à un certain niveau de qualité et de sécurité, englobant :

1. La protection des données personnelles

Les éditeurs de logiciels sont amenés à traiter de nombreuses données de leurs utilisateurs. Pour être clients, les utilisateurs doivent avoir confiance dans la capacité de l’éditeur à protéger leurs données contre les atteintes à la vie privée, les fuites ou les piratages, au-delà même du cadre réglementaire imposé par le RGPD. Selon une étude IDC, 80 % des consommateurs des pays développés délaisseraient une entreprise si leurs informations étaient compromises par une faille de sécurité.

2. La fiabilité du logiciel

Lorsqu’ils achètent un logiciel, les utilisateurs s’attendent à ce que la solution soit fiable et disponible. Les éditeurs doivent donc s’assurer en permanence que leurs produits ne sont pas obsolètes, compromis ou altérés, ce qui pourrait entraîner des problèmes de sécurité pour les utilisateurs, ou des ruptures de service.

3. La transparence

Les utilisateurs sont de plus en plus exigeants sur la notion de transparence. Ils attendent en outre que les éditeurs de logiciels communiquent de manière claire sur la façon dont leur logiciel fonctionne, qu’il s’agisse de la collecte des données, des pratiques de sécurité ou des mises à jour logicielles. Une communication ouverte et honnête aide à établir la confiance des utilisateurs, car cela leur permet de comprendre et de prendre des décisions éclairées quant à l’utilisation du logiciel.

Pour les éditeurs de logiciels, la cybersécurité ne s’apparente donc pas à un argument de vente différenciant, mais bien à un prérequis : les utilisateurs exigent un certain niveau de protection. Si celle-ci est compromise, les éditeurs s’exposent à des conséquences néfastes pour leur entreprise.

Cyberattaques : quels risques pour les éditeurs de logiciels ?

Les conséquences du piratage d’un logiciel peuvent être d’ordre :

  • Règlementaire : De nombreuses réglementations, telles que le Règlement général sur la protection des données (RGPD), imposent des exigences strictes en matière de protection des données et de cybersécurité. Si une cyberattaque révèle un non-respect de ces normes, les éditeurs s’exposent à des sanctions réglementaires.
  • Financier : outre la mise en pause de l’activité de l’entreprise – qui implique des pertes de profit – l’éditeur risque de perdre certains clients dont la confiance serait rompue. Il peut aussi avoir à les indemniser pour pallier les dommages subis à cause de l’incident.
  • Réputationnel : généralement, le piratage d’un éditeur fait du bruit, d’autant plus lorsque ses conséquences se répercutent sur les utilisateurs du logiciel. Sa réputation entachée, il lui sera alors compliqué de préserver la confiance de ses clients et d’en convaincre de nouveaux.

Vous l’aurez compris, les risques cyber pour les éditeurs de logiciel sont loin d’être anodins car ils conditionnent la confiance de leurs utilisateurs. Or, l’achat d’un logiciel dépend de la confiance que les utilisateurs accordent à la solution. S’ils doutent de la sécurité ou de la fiabilité du logiciel, ils seront réticents à l’utiliser. Il est donc essentiel de bien se protéger !

Editeurs de logiciels : comment se protéger des cybermenaces ?

Pour assurer la protection de leurs solutions et préserver la confiance de leurs clients, les éditeurs de logiciels peuvent s’appuyer sur différentes solutions de cybersécurité, permettant d’assurer une sécurité en continu de leur SI. Mais la première étape d’une sécurisation efficace consiste à auditer les systèmes, afin d’identifier les vulnérabilités. Pour cela, il existe différentes solutions telles que :

  • Pentest as a Service: un audit de sécurité lancé en moins d’une semaine et pour un prix fixe. Défrichez la plupart des vulnérabilités dans un produit et évaluez son niveau de sécurité à un instant T, ou planifiez plusieurs pentests tout au long de votre cycle de développement dans le cadre d’une approche DevSecOps.
  • Bug bounty: une chasse aux vulnérabilités en profondeur avec les hackers d’élite de la Yogosha Strike Force. Identifiez les failles les plus critiques avec une logique de paiement aux résultats. Pas de vulnérabilités = pas de dépenses, vous ne récompensez que les résultats exploitables.

Lire aussi : Pentest vs Bug Bounty, quelle approche choisir ?

Spécialiste de la cybersécurité, Yogosha aide les éditeurs de logiciels à assurer la protection de leur système d’information. Conçu comme un VOC (Vulnerability Operations Center), Yogosha vous permet d’identifier et de gérer vos vulnérabilités, grâce à des opérations de Pentest et de Bug Bounty. Une plateforme dédiée vous permet en outre de centraliser et de piloter vous-même vos stratégies de cybersécurité, en toute simplicité.

Yogosha vous permet de tester votre SI, d’identifier vos vulnérabilités avec les acteurs mal intentionnés, de prévenir les attaques et de maintenir la confiance de vos utilisateurs.